lundi 11 octobre 2021

Que fait la France Insoumise ?


J'adhère totalement à ce qui est dit dans cet article que je reproduis en son entier ci-dessous pour faire échec à la censure (dans la mesure de mes moyens )

Le seul bémol, je remplacerai "Partis Politiques Démocratiques "ou de gauche par la seule France insoumise car il faut en même temps faire échec politiquement aux droites et il y a longtemps que PS et EELV ou les arrivistes comme Montebourg ne sont plus à gauche (mais il n'est interdit à personne de s'interesser à la vérité )
Car mêmes Mélenchon et la Fi sont incapables ne serait-ce de s'intéresser aux bonnes questions , s'arrêtant aux solutions à la con telles que j'ai déjà dénoncées en juillet
https://micmousse-resiste.blogspot.com/2021/07/je-cherche-men-sortir-3-lfi.html
et bien avant sur fesses de boc ou twitter affirmant déjà
"le fait que les formations de gauche ou les syndicats n’aient pas pris la mesure de ce qui leur est infligé, le fait qu’ils ne manifestent pas un soutien massif, est vécu comme un abandon et une trahison."

Me posant la question : pour Mélenchon ( et la Fi) , est-ce
  • trop de soumission à des décisions de soignants qu'ils ne savent pas corrompus ou 
  • l'habitude de faire confiance à des conseillers qui se croient assez informés pour donner leur opinion alors que tout a été brouillé au plus haut niveau 
  • une méconnaissance des conflits d'intérêts des conseillers scientifiques du poudré , de leurs erreurs volontaires ( ou pas ) , des liens d'intérêts même à l'OMS 
  • une peur devant la quantité abyssale de leurs mensonges et leurs conséquences 
  • parce que l'extrême droite surfe sur cette crise de la santé amenant des questions autres que le nombre de lits , les moyens pour les hôpitaux
  • se complaisant dans le "je ne suis pas médecin" pour éviter de se mouiller alors que les constats sur la nocivité des masques , du confinement , de la toxicité du remdesivir et maintenant de ces pseudo-vaccins , sur les CT des tests, etc  ne nécessitent qu'une simple observation et un peu de bon sens 
  • une totale hypocrisie de peur de perdre des voix et 
  • maintenant campant sur des positions de politiciens qui ne résolvent rien du tout de peur de passer pour des cons et même 
  • je n'ose y penser , sont-ils corrompus eux-mêmes 
Probablement un mix de tout ça , les électeurs ne leur en tiendront pas rigueur ( sauf corruption ) car après tout une très grande majorité de personnes se sont trompées , ont été trompées, sont trompées mais il serait temps de se réveiller non pas pour réhabiliter tous ces médecins et scientifiques résistants à la folie sanitaire mais au moins poser les questions , s'ouvrir sur leurs travaux et solutions SANS conflits d'intérêts 

Comme le Dr Maudrux et ses collègues je redemande un peu de bon sens et de visionner vidéos du Conseil Scientifique Indépendant ( CSI ) et tous ces médecins et scientifiques qui se sont vus censurés , dénigrés , même emprisonnés , virés de leurs fonctions , et insulte suprême qui fait que l'on ne cherche même pas à lire le 1er mot de leurs articles , traités de complotistes
(Beaucoup de vidéos sont censurées sur You tube ou Facebook mais existent sur Odyssee ou VK )

Et si vous politiciens avez encore des doutes , pourquoi ne pas se renseigner et faire en sorte d'en discuter ailleurs que par les éternels meRdias de propagande , mais enfin découvrir que la solution ne sera jamais dans CES vaccins qui rapportent un fric de dingue aux laboratoires mais , peut-être au contraire grâce à l'Ivermectine ou aux protocoles qui soignent à bas prix comme celui du Dr Raoult



Le texte :

Supplique aux partis démocratiques

Aujourd’hui en France, des centaines de milliers de personnes — et parmi elles des dizaines de milliers de personnels soignants — refusent, pour des raisons diverses, de recevoir une injection de l’un des vaccins autorisés en France.

Qu’elles aient tort ou raison, ce billet ne le tranchera pas. On s’attachera toutefois à montrer que les arguments pouvant conduire à refuser ces vaccins ne ressemblent pas nécessairement à la caricature qu’en font les médias et les autorités, et qu’ils peuvent être fondés sur des discours sensés et sur des analyses produites par des chercheurs scientifiques.

Ces discours et ces chercheurs sont ils sérieux  ? Là non plus, ce billet ne cherchera pas à le démontrer. D’ailleurs, comment le savoir à coup sûr ? Le fait qu’un scientifique soit taxé de « complotisme » par ses détracteurs ne suffit à prouver que sa méthode ou son raisonnement n’est pas solide ; cela, en tout cas, ne suffit pas à convaincre les citoyens qui doutent.

Car les raisons de douter existent. Nous en relèveront quelques-unes, qu’on ne peut écarter d’un revers de main, puisqu’elles émanent de sources qu’il n’est pas absurde de croire sérieuses.

« Les vaccins protègent les autres »

L’argument central qui soutient toute la politique visant à contraindre les citoyens à se faire vacciner, que ce soit par l’obligation vaccinale ou par le passe sanitaire, est l’idée qu’il faut protéger les autres, cette idée elle-même découlant de l’hypothèse que si on ne se fait pas vacciner, on a plus de chances d’attraper le virus et de le transmettre.

Or, diverses publications scientifiques, ainsi que des chiffres officiels, permettent de douter de cette hypothèse :

– Cette étude menée par Subramanian & Kumar, chercheurs à Harvard, et parue dans l’European Journal of Epidemiology annonce en titre que, si l’on compare 68 pays dans le monde ou 2947 comtés aux États-Unis, les hausses du nombre de cas de Covid-19 n’ont pas de lien avec le niveau de vaccination (Fig.1).

Fig.1

Les calculs de corrélation menés par les auteurs les conduisent même à écrire que « la courbe de tendance suggère en fait une association légèrement positive : les pays ayant les plus fort taux de vaccination ont le plus grand nombre de cas de Covid-19 par million d’habitants » (« In fact, the trend line suggests a marginally positive association such that countries with higher percentage of population fully vaccinated have higher COVID-19 cases per 1 million people. »)

– Les rapports fournis par le Ministère britannique de la Santé indiquent parfois les taux d’incidence respectifs du Covid-19 dans la population vaccinée et non vaccinée. Ainsi, un récent rapport portant sur les semaines 35 à 38 (correspondant au mois de septembre 2021), montre que la différence entre vaccinés et non vaccinés n’est pas toujours dans le sens attendu (Fig.2).

Fig.2


Le tableau montre en effet que pour plusieurs tranches d’âge (encadrées en orange), la part de personnes testées positives est plus importante dans la population doublement vaccinée que dans la population non vaccinée. Si une même proportion de chacune de ces deux populations se fait tester, cela indiquerait donc qu’on a davantage de chances d’être porteur du virus si l’on est vacciné que s on ne l’est pas. Et si l’on suppose que les personnes vaccinées vont moins souvent se faire tester que les non vaccinées, on peut même penser que la différence du risque est plus importante encore, et que pour les tranches plus jeunes (encadrées en bleu, et où le taux d’incidence apparaît plus élevé chez les personnes non vaccinées) les chiffres ne sont pas forcément représentatifs et la différence de risque pas forcément dans le sens où elle apparaît.
De tels chiffres demandent sans doute une analyse et des études plus poussées, mais ils autorisent à soupçonner que l’hypothèse selon laquelle la vaccination protège de la contamination n’est pas juste, et que c’est peut-être même le contraire.
Évacuons un malentendu : les autres tableaux du même rapport constatent que le nombre de formes graves conduisant à une hospitalisation (Table 3 du rapport), ainsi que le nombre de décès (Table 4 et Table 5), sont plus rares parmi les vaccinés que parmi les non vaccinés. La vaccination offrirait donc bien à ceux qui sont vaccinés une protection contre les formes graves, mais, comme on vient de le voir, elle ne les empêcherait pas de contaminer autrui, voire les conduirait même à être plus facilement porteurs et contaminants.
Selon ces tableaux, qui coïncident avec certaines données en provenance d’Israël, et qui ne contredisent en rien les résultats publiés par les laboratoires produisant les vaccins — qui n’ont pas étudié l’impact des injections sur le risque d’être infecté et de transmettre le virus mais uniquement sur le risque de développer des symptômes —, les vaccins conféreraient donc une protection individuelle (contre les formes graves), mais pas collective.

Divers travaux scientifiques concluent par ailleurs que la charge virale portée par une personne contaminée — et donc sa capacité à contaminer autrui — n’est pas différente selon qu’elle est vaccinée ou non. Par exemple cette étude de Riemersma et al. (encore en pré-publication), menée sous l’égide des autorités américaines, arrive à résumer ses conclusions dans le titre (Fig.3) : « Les personnes vaccinées et non vaccinées ont des charges virales semblables dans les population à haute prévalence du variant Delta ».

Fig.3

D’autres raisons de douter existent : plusieurs voix, notamment des scientifiques ayant longtemps travaillé à la conception de vaccins, tels Geert Vanden Bossche ou Robert Malone, ou encore le généticien moléculaire Christian Vélot, disent que la vaccination de masse pourrait constituer un danger collectif, et qu’il est nécessaire de garder non vaccinée une large frange de la population (de préférence ceux qui ne sont pas « à risque » face au Covid-19).

Voir par exemple les interviews de Robert Malone, de Geert Vanden Bossche ou de Christian Vélot.

Certes, ces chercheurs sont largement ignorés par les grands médias et décriés sur les réseaux sociaux (leurs pages Wikipédia se voient même modifiées par des internautes pour les discréditer), mais la justification de ces attaques ne saute pas aux yeux, et leur discours n’a aucune connotation délirante.

Pour résumer, leur théories tournent autour de l’idée que, puisque le virus ne cesse de muter lorsqu’il se reproduit dans des cellules infectées, s’il infecte une personne vaccinée, la pression de sélection due aux anticorps vaccinaux élimine les variants sur lesquels les anticorps vaccinaux sont efficaces et laisse donc toute la place aux variants résistants. Puisque les anticorps vaccinaux sont tous adaptés à la même version de la protéine Spike, les chances qu’un variant résistant à ces anticorps puisse contaminer une autre personne vaccinée sont élevés : ses anticorps seront impuissants. Tandis que chez les personnes non vaccinées, en cas d’infection les mutations du virus ne sélectionnent pas les variants résistants, mais les plus « rapides ». Dans ce cas, la probabilité qu’ils puissent résister aux anticorps d’une personne vaccinée est faible : un non-vacciné sera plus souvent porteur d’un variant non-résistant, et donc inoffensif pour les vaccinés, dont les anticorps seront efficaces face au variant en question.

Quant aux non-vaccinés contaminés par un variant résistant au vaccin, ils le combattent comme n’importe quel variant et s’en débarrassent. Ainsi, si tout le monde est vacciné, les variants résistants aux anticorps vaccinaux seront totalement dominants, et la « barrière » protectrice que constituent les non vaccinés ne permettra plus de protéger les vaccinés. Plus inquiétant : en ne sélectionnant que des variants résistants aux anticorps vaccinaux, les mutations ont davantage de chances de donner lieu à la naissance d’un variant à la fois résistant et plus dangereux.

Ainsi, sans avoir de certitude sur la validité de leurs théories, il n’est pas illégitime de leur accorder du crédit, et de douter du bien fondé de la vaccination de masse : si on écoute ces scientifiques, on peut même penser que l’altruisme réside actuellement dans le fait de ne pas se faire vacciner afin de mieux protéger les vaccinés, et de réserver les vaccins aux personnes à risque.

« Les vaccins sont sûrs »

Une autre question centrale est la sécurité des vaccins. Or, elle fait polémique, y compris parmi les scientifiques. Depuis 2020, de nombreux chercheurs alertent sur les risques d’effets secondaires des vaccins à ARNm (Pfizer, Moderna) ou à adénovirus recombinant (AstraZeneca, Janssen). Ces chercheurs ont-ils tort ou raison ? Leurs arguments étant divers, la réponse ne saurait être donnée une fois pour toutes, et encore moins être donnée par avance à toute critique.

Or, ce qu’on observe, c’est que depuis que les vaccins ont été mis sur le marché, aucune de ces théories critiques n’est évoquée par les grands médias, comme si elle était considérée comme fausse par principe. On peut penser que la Trusted News Initiative y est pour quelque chose : cet accord entre médias internationaux visant à ne pas nuire à la campagne vaccinale, et conclu en décembre 2020, avait certes pour but de lutter contre la désinformation concernant les vaccins, mais elle se traduit, sur les 3 ou 4 principaux réseaux sociaux ainsi que sur les recherches via le moteur de recherche Google, par une automatisation de la censure de presque tout discours (y compris scientifique) critiquant tel ou tel aspect de la vaccination, ou abordant les résultats de certains autres traitements. L’automatisation de la censure par des algorithmes concerne les réseaux sociaux, mais qu’en est-il des autres médias : quels critères permettent aux rédactions de faire la distinction entre un discours scientifiquement fondé et une fausse information ? Une application indistincte d’une forme de « principe de précaution » ne les conduit-elle pas à occulter toute information critique que leurs équipes ne sont pas en mesure d’évaluer ? Quoi qu’il en soit, le fait que des arguments apparemment sérieux fondés sur des publications scientifiques et que l’on trouve malgré tout en ligne, soient absents des grands médias, ne fait qu’aggraver le doute.

Bien qu’absents des plateaux télévisuels et jamais interviewés dans les grand journaux, les médecins et scientifiques qui soulèvent la question de la sécurité des injections sont nombreux. Par exemple :

– le collectif « Doctors for Covid ethics », décrivait les mécanismes précis pouvant mener de l’injection à des thromboses, dès février 2021 — avant qu’on entende parler des accidents vaccinaux qui ont conduit à la suspension du vaccin d’AstraZeneca dans certains pays.
– le Dr Hoffe au Canada ou le Dr Ochs au Luxembourg, entre autres, parlent des taux de D-dimères trop élevés chez nombre de leurs patients vaccinés, suggérant la présence de caillots sanguins.

– Robert Malone souligne le caractère prometteur des vaccins à ARNm, mais note que de nombreuses étapes de sécurité ont été court-circuitées dans la mise sur le marché des actuels vaccins anti-Covid : pas d’étude de carcinogénicité (induction de cancers) ; pas d’étude de génotoxicité (impact mutagène) ; pas d’étude sur les fonctions reproductives masculine, ce que l’Agence Européenne du Médicament écrit d’ailleurs noir sur blanc, à la p.13, ainsi que la FDA aux États-Unis, à la p.15 (Fig.4) ; aucune connaissance quand aux effets à moyen ou long terme de la concentration de certains excipients du vaccin (particules nanolipidiques) dans des organes tels que la moelle osseuse ou les ovaires — concentration révélée par la divulgation tardive d’une étude menée par Pfizer sur des rats.

Fig.4 – Extrait du dossier d’autorisation du vaccin Pfizer aux USA

– d’autres médecins ou scientifiques, que rien ne désigne a priori comme fantaisistes, émettent des critiques diverses sur la fiabilité des vaccins. On peut citer Peter Doshi (rédacteur au British Medical Journal), Peter McCullough (cardiologue et chercheur, rédacteur en chef ou rédacteur associé de plusieurs revues scientifiques), Michael Yeadon (ancien président de Pfizer), Tess Lawrie (spécialiste en méta-analyses et consultante depuis plusieurs années auprès de l’OMS)… Peut-être se trompent-ils, mais ce ne sont du moins pas des ignares proférant des élucubrations absurdes qu’il serait ridicule d’écouter.

– après de simples témoignages — peu vérifiables et souvent censurés sur les réseaux sociaux — qui circulaient pour affirmer que les incidents post-vaccinaux sont nombreux, et que les personnels de santé qui reçoivent des afflux inhabituels de patients atteints de divers troubles (problèmes cardiaques, troubles menstruels, thromboses diverses, syndrome de Guillain-Barré ou autres problèmes neurologiques…) y voient un lien avec les vaccins — ce qui peut suffire à troubler des personnes de bonne foi —, on voit désormais des études scientifiques corroborer le lien entre les injections et certains effets indésirables : par exemple, cette étude de Rose et al. publiée dans Current Problems in Cardiology mesure une augmentation du nombre de myocardites (19 fois plus que le nombre attendu chez les jeunes de 12-15 ans vaccinés) ; ou cette large étude de Witberg et al., menée en Israël et publiée dans le New England Journal of Medicine, montre un taux de myocardites post-vaccinales variable selon l’âge et le sexe, pouvant atteindre plus de 10 cas pour 100 000 vaccinés (Pfizer) chez les jeunes hommes (Fig.5).

Fig.5

De plus après les restrictions plus ou moins larges appliquées au vaccin d’AstraZeneca puis à celui de Janssen dans plusieurs pays, c’est désormais le vaccin de Moderna qui se voit suspendre par précaution, partiellement (Suède, Norvège, Danemark) ou totalement (Islande), en raison de décès intervenus.

Ainsi, les vaccins, qui étaient présentés comme sans risques il y a quelques mois, laissent de plus en plus paraître une part inquiétante de risque bien réels pour la santé.

Rappelons que pour les jeunes, le risque face au Covid-19 est très faible : en France (entre le 1er mars 2020 et le 9 octobre 2021), sur 23,5 millions de jeunes de moins de 30 ans on a compté 122 décès en 19 mois : cela représente 0,5 décès pour 100 000 jeunes. Et encore, il s’agit du nombre des décès « avec un diagnostic de Covid-19 » (Fig.6) (ce qui inclut une proportion inconnue de personnes décédées d’autres maladies, tout en étant positives au Covid-19 avec ou sans symptômes.)

Fig.6

Pour éviter 0,5 chances sur 100 000 de mourir du Covid, on invite les jeunes à prendre, dans le même laps de temps, 2, 3 ou 4 fois le risque d’une injection, avec jusqu’à 10 chances sur 100 000 de faire une myocardite, mais aussi le risque de souffrir de l’une des diverses autres formes d’effets secondaires graves, pouvant aller jusqu’au décès.

La question de la balance bénéfice/risque n’est donc pas tranchée — pas plus individuellement que collectivement.

Quelle prise en compte par les politiques ?

Le consensus médiatique laisse penser à tort qu’il y a consensus scientifique. Mais de nombreux citoyens, lassées de la complaisance de la plupart des grands médias vis-à-vis des autorités et de leurs « vérités » changeantes, se tournent vers des sources d’information alternatives sur Internet. Certains se contentent de sources de piètre qualité qui véhiculent des croyances infondées, mais d’autres vont consulter la littérature scientifique et les interventions de chercheurs — c’est le cas d’une partie du personnel soignant — et constatent qu’il y a un vif débat, et que la connaissance des vaccins anti-Covid et de leurs effets n’en est qu’à ses débuts

Considérer comme dangereuses, ignares ou égoïstes les personnes, soignantes ou non, qui jugent qu’on n’en sait pas encore assez sur ces vaccins, ne peut donc pas être uniformément exact. Et cela ne peut qu’être perçu que comme une violence et une injustice par les personnes concernées. Pour les personnels soignants qui préfèrent perdre leur emploi et leur revenu plutôt que de recevoir les injections qui leur sont imposées, ce mépris démultiplie la violence de leur plongée dans la précarité.

Dans ce contexte, le fait que les formations de gauche ou les syndicats n’aient pas pris la mesure de ce qui leur est infligé, le fait qu’ils ne manifestent pas un soutien massif, est vécu comme un abandon et une trahison.

Aujourd’hui, les voix de gauche, la presse de gauche, ne semblent en effet pas défendre le droit des personnels de santé non vaccinés à conserver leur rôle social, leur métier et leur dignité. Ce silence de la Gauche laisse un vide abyssal, dans lequel quelques ténors d’extrême droite cherchent à prospérer.

Certes, quelques articles s’émeuvent de la violence que subissent les refuzniks du vaccin, tels cette analyse de Guillaume Zambrano dans Reporterre, qui pointe que, contrairement aux soignants non-vaccinés et aux citoyens qui ne montrent pas leur passe sanitaire, les criminels ont au moins la possibilité d’être entendus par un juge et de se défendre avant d’être sanctionnés. Certes, au niveau local, des militants de plusieurs partis de gauche s’expriment. Mais de telles analyses sont rares, et ne constituent pas la version dominante dans les discours des organisations de gauche ou des syndicats.

Fin septembre, n’ayant pas publié sur ce blog depuis quelques semaines, nous avons reçu ce message privé :

«Nous sommes 130 suspendu-e-s, en congé, en arrêt depuis le 15, dans le centre hospitalier où j’exerce.
Nous avons besoin de gens comme vous, qui écrivez, avec rigueur. Nous avons besoin aussi de celles et ceux qui lisent vos articles et les commentent.
Une fracture s’est opérée dans tous les syndicats, partis politiques, familles, cercles d’amis et professionnels.
Nous sommes un certain nombre à attendre un soutien des partis radicaux de gauche, mais ils subissent eux-mêmes le même sort. Ils sont clivés et médusés.
Seule l’extrême droite se tient debout et cherche, sur les réseaux sociaux, à rafler des sympathisants. Moi-même, je m’y suis fait prendre! quelle horreur.
(…)
Nous, soignants qui ne rentrons pas dans le rang, nous allons probablement nous faire écraser.
Mais ce à quoi le gouvernement, les grands groupes et leurs sbires jouent, est très grave. Ils sont en train de jouer aux apprentis sorciers et nous le paierons tous cher, très cher. La blessure est profonde. »

Ce billet se veut donc une supplique aux forces politiques attachées à l’état de droit et à la protection contre l’arbitraire : qu’elles prennent la mesure du décalage entre la narration officielle, simpliste et binaire, selon laquelle « la science a établi que la vaccination de masse — par les 4 seuls vaccins autorisés en Europe — est la seule solution pour sortir de la crise, et les non vaccinés ne sont que des idiots dangereux, qui ne méritent aucune considération », et la réalité plus complexe du débat scientifique qui fait rage, et qui autorise à s’interroger sur la pertinence de la stratégie vaccinale et sur le rapport bénéfice/risque des vaccins.

Si on accepte que le pouvoir politique, tranchant à sa convenance dans un débat scientifique en cours et s’appuyant sur des médias complaisants, présente comme indiscutable la théorie qu’il a choisie parmi d’autres, et justifie ainsi des mesures punitives envers tout ou partie de la population, où seront les limites d’un tel mode de gouvernance ?

Les démocrates, et les partis politiques qui les réunissent, peuvent-ils laisser passer cela sans s’y opposer de toutes leurs forces ?

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