Moi j'ai discuté avec beaucoup de Gilets Jaunes : ce sont ces mêmes militants que j'ai connu à la CGT , qui se battent réellement pour un Avenir En Commun
Les dirigeants de la CGT sont devenus au mieux des mous du genou , au pire des vendus aux capitalisme auquel ils prétendent faire barrage
Bien sur certains sont toujours au combat , et à part merci 💗 je ne sait pas trop quoi leur dire car ce sont ceux là qui se font défoncer , ce sont souvent aussi en même temps des Gilets Jaunes et/ou de vrais Insoumis qui refusent toute compromission
et c'est toujours beaucoup mieux que les salopards de la CFDT prêts à tous les coups tordus pour profiter
https://micmousse-resiste.blogspot.com/2021/02/la-direction-de-la-cgt-t-elle-trahi-les.html
Alors néanmoins je défend la CGT car j'y ait eu ma carte, j'étais délégué du personnel , délégué syndical UGICT CGT avec déjà une insoumission qui m'éloignait trop souvent du cadre pour y faire carrière
Voici un lien qui rassemble les 23 tweets de
Maxime Reynié sur 'l'attaque ' de la CGT
https://threadreaderapp.com/thread/1388857366012121089.html
Alors maladresse du service d'ordre , vrais Gilets jaunes en colère , vrais Black Block , vrais salopards d'extrême droite , agents des RG potes de Benalla chargés de foutre le bordel, ... probablement un peu de tout ça en sachant que la désignation de "collabos" ne date vraiment pas d'hier et si la CGT veut vraiment se débarrasser de cet épithète , rien ne l'empêche de prendre la tète d'un mouvement qui ne définirais pas la longueur des chaines

Cela me fait trop mal au coeur de voir tous ces militants et sympathisants CGT désarmés par les gens de la direction du syndicat trop soucieux de leurs petits avantages et privilèges pour s'intéresser aux vrais problèmes du peuple et à l'instar de leurs frères PCF en politique mettre leurs élections et leurs sièges au premier et quasiment seul rang de leurs préoccupations
A l'exemple de
https://yetiblog.org/archives/31136
Faites vous votre idée
Au delà de l'événement inacceptable du 1er mai,LaCGT est partie intégrante de la société au sein de laquelle elle évolue.
RépondreSupprimerOR, les soubresauts que cette dernière et notamment lla classe ouvrière (employés inclus)subit n'est pas sans effets sur le syndicalisme de masse et de classe.
La chute du camp socialiste à l'Est a ébranlé un ensemble qui, qu'on le veuille ou non et durant des décennies,fut acteur majeur avec le PCF des grandes conquêtes sociales arrachées par les travailleurs dans ce pays.
La CGT avec l'interaction politique du PCF, et ce face à une palanquée d'adversaires qui va de la "gauche" (PS) en passant par l'extreme-gauche, à la bourgeoisie, peut s'enorgueillir d'un soutien sans failles aux intérêts des travailleurs.
Puis vinrent R. HUE, élu secrétaire général du PCF, Viannet et Thibaut, qui amorcerent le virage d'une CGT qu'ils voulaient axeé sur un syndicalisme rassemblé impliquant et imprimant la version édulcorée d'un combat de classe adapté au capitalisme ambiant faconnant travailleurs et société.
Forcément formations politiques et syndicales de fond, un fond de classe,sont devenus quasi inexistantes au sein de la CGT pour les militants d'entreprises et par voie de conséquence des permanents uniquement orientés vers les adhésions, certes indispensables mais lourdes de précarité politique.
Le "du bas en haut" est vite devenu le du "haut en bas" vecteur d'une hiérarchisation de la relation.
Ajouté à cela une entrée "en masse" ou une accentuation de la lutte "gauchiste" en interne qui, à mon avis,vise à s'emparer de la conduite de la CGT via la confédération et un maximum de fédérations, et la boucle du malaise interne est bouclée.
S'il est une nécessité vitale afin que la CGT ne s'intistutionnalise pas au détriment des travailleurs, des retraités et des chômeurs,c' est qu'elle retrouve sa voie de classe en reinstaurant le "du bas en haut" couplé à un vaste programme de formations politiques incluant la nature de classe que véhicule le capitalisme.
Revisiter les tenants et les aboutissants et également la nature capitaliste dont sont porteurs des partis de "gauche" (1983 et le terrible tournant de la rigueur" du PS, etc).
L'appartenance de la CGT à la confédération européenne des syndicats financée par le commission européenne est un probleme.
Un problème d'éthique syndicale et politique.
Les concessions que Thibaut, ex secrétaire général, de manière anti démocratique en interne (est démocratie toute décision, tout vote, émis "en toute connaissance de causse"..le "du haut en bas" ne le permet pas) ont miné les fondamentaux de classe de la CGT.
Une interaction avec un relais politique fort surles aspects anticapitalistes dont il se prévaut est indispensable dans le respect de chaque entité.
A ce titre, il semble qu'aujourd'hui seule la FI présente ces caracteristiques, en dehors des mouvements gauchistes dont personnellement je ne partage pas les méthodes insidieuses passées et présentes pour se défaire de celles et ceux qui ont fait la grande CGT, celles et ceux qu'ils soupconnentde "stalinisme" si ce n'est frontalement les qualifier de staliniens, manière scandaleuse pour le moins d'injurier les artisans des grandes conquêtes sociales arrachées souvent au prix de leurs vies.
La confédération (et certaines fédérations)doivent se remettre en cause.
La CGT n'est pas une entreprise.
Organisée elle doit l'être...la hiérarchisation des relations doit disparaître afin que les militants de terrain retrouvent ce qui a fait l'honneur de la CGT:La SOLIDARITÉ.