lundi 13 avril 2020

chroniques de guerre jour 28 lundi de Pâques

un roti de porc
    à la moutarde accompagné de pommes de terre mouillé d'une canette de bière
    C'est vrai je ne bois que très rarement de la bière.Il y a une date de péremption.Je n'avait jamais remarqué. Mon beauf à belles moustache me l'avait montrée, périmée de 2 ans. Il préfère. Moi je n'ai pas vu de différence
Tiens le beauf c'était son anniversaire , je lui ai fêté depuis mon téléphone. Ma sœur et lui vivent en appartement , ils avaient l'habitude de partir souvent la caravane accrochée à leur grosse voiture en LOA
    Tenir c'est dur. Le confinement pèse sur le moral et en même temps accroît notre colère
Pour nous aussi malgré notre jardin avec des fleurs et un bassin ou on écoute l'eau tomber et ou on guette l'éclosion des nénuphars


Jour 28 ( Jour 27)

#OnNoublieraPas

par mon ami de fesses de bouc , Jacques Chastaing sur Médiapart 

Un texte qui permet de se remettre debout

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/110420/donner-sens-et-intelligibilite-la-rupture-revolutionnaire-en-cours-j-chastaing
La dette envers les morts, simples victimes ou combattants, nous oblige à désigner avec la masse des témoignages actuels et à venir les responsables et coupables, à dresser un tribunal. Un tribunal de l'histoire qui peut associer les avocats en lutte pour des crimes hors norme, c'est-à-dire une révolution.
à la crainte de devoir subir des lendemains pires si les pouvoirs restent en place « après », se mêle à cette colère l'espoir et la conscience d'un autre monde et avec lui un besoin grandissant de participation à la vie commune
Après les Gilets Jaunes qui ont renversé la table des idées reçues en osant poser la question sociale de manière globale, unifiée et politique, après le 5 décembre 2019 où derrière les agents de la RATP en grève ont commencé à s'engoufrer de nombreuses catégories sociales en lutte sur le chemin du "tous ensemble", ce sont aujourd'hui dans cette continuité et au delà de ceux-ci, des millions de personnes, qui interviennent dans notamment le domaine de la santé publique, qui ne cherchent plus tant à bloquer l'économie comme hier qu'à se l'approprier.
Nos héros ne sont plus les capitaines d'industrie, les milliardaires, ceux qui ont « réussi » en écrasant, exploitant ou volant les autres, mais les plus humbles, les « rien », les infirmières, les agents des Ehpad, de nettoyage, les caissières, les magasiniers, les éboueurs, les aides à domicile, les routiers, les livreurs...  bref les ouvriers mais aussi les savants et pas seulement les « scientifiques » au sens d'une science neutre mais une science au service des autres, de la collectivité 
ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays : les hôpitaux, l’Éducation nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF. Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de livrer des pizzas, de garantir cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle, la vie matérielle

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire